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Ganache (Anne Garabedian France Bleu)
14 septembre 2014

Lionel Lévy et Jean-Michel Lorain cuisinent sur une île : Une louche tombe à l'eau.

 

Ile supperclub A  

 

Ile supperclub A Ile supperclub AIle supperclub A 

Lionel Levy et Jean Michel Lorain transportent les tables sur lesquelles ils vont dresser leur menu en 6 services, sur le ponton. 

Ile supperclub A Ile supperclub A

 Ile supperclub A Ile supperclub A

Dressage à l'Iphone, et une louche à la mer pour le Water lounge sur la Méditerranée : jusqu’au 18 septembre, l’île « Supperclub » accueille des dîners gastronomiques dans la rade de Marseille.

Île flottante

L’Île Supperclub à Marseille : le restaurant flottant installé par Bruno Hameurt (organisateur des Dinners in the Sky à Paris et Monaco) n’avait pas pu ouvrir le 4 septembre comme prévu. Il a fallu modifier les plans de départ et amarrer l’île éphémère. La commission de sécurité  a donné son accord, et les duos de chefs et bartenders ont pu débuter. Les soirées annulées ont été reportées jusqu’au 19 septembre.

« Supperchefs »

Point d’orgue le 11 septembre avec le dîner gastronomique assis assuré par Jean-Michel Lorain (La Côte St Jacques, Joigny), et Lionel Levy (Alcyone, Intercontinental Hôtel Dieu, Marseille) : les 37 convives sont arrivés en bateau au moment du coucher de soleil et ont pu, totalement conquis, déguster un menu avec accord des Champagnes Mumm.

Même pas peur…

Les conditions étaient bien sûr un peu inconfortables pour un dîner en 6 services. Mais il en faudrait plus pour faire peur à ces deux chefs, toujours partants pour ces petites aventures hors leurs murs.

Les cuisines étaient sommairement installées sur la plage, à côté des planches de surf, et les capacités électriques mises à disposition n’ont pas toujours permis de garder à la fois four et inductions en marche en simultané. Aucune inquiétude pour les deux équipes, qui s’adaptent toujours aux situations un peu tendues.

Heureusement, les techniques d’aujourd’hui permettent d’assurer plus facilement la qualité d’un repas en extérieur, comme la cuisson sous vide à basse température du « bar légèrement fumé au caviar » de Jean-Michel Lorain).

Les grands moments :

Il nous reste les images bien sympathiques d’une soirée atypique :

  • Un dressage à l’Iphone pour le « Consommé de bouille-abaisse, poissons de roche cuits et crus » de Lionel Levy, (par nuit noire, il faut bien voir comment on essuie les assiettes…)
  • Les deux étoilés qui se transportent leur table de passe sur le ponton, comme des grands, dans le soleil couchant…
  • La réflexion de Jean Michel Lorain, amusé de se mettre un peu en danger de temps en temps : « ça me rajeunit de faire ce type d’opération ! »
  • Et le « plouf » malencontreux de la louche de Lionel, (en inox de base…) que les générations futures découvriront sans doute au fond de l’eau dans 1 ou 2 siècles sans se douter de la valeur sentimentale de l’objet qui a touché une des Bouilles les plus abouties de la cité phocéenne.

 Anne Garabedian

http://www.dining-event.com

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