750 grammes
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Ganache (Anne Garabedian France Bleu)
16 février 2010

La daube de poulet : achat « impulsif »…

Et voilà, encore une fois je me retrouve avec un beau poulet dans le frigo, et je ne sais pas du tout, du tout, du tout quoi en faire… Pourquoi ? Parce que j’en ai marre du poulet rôti au four avec 3 pommes de terres, oignons et ail en chemise, un filet d’huile d’olive et un peu de thym par-dessus.. . C’est bon, mais c’est classique et j’en ai marre.

Et je me suis encore faite avoir : « oh, un beau poulet, super, je le prends, je verrais bien ce que je vais en faire… » C’était bien encore un achat « impulsif ». Je suis spécialiste. Une grande spécialiste.

J’ai toujours une liste de courses (énorme vu le nombre d’enfants et l’importance que nous accordons à la cuisine…), mais en général je l’oublie sur la table à côté de ma tasse de thé. Parfois, je n’ai qu’une chose ou deux à acheter, et je ressors avec un caddie plein. C’est ce qui me fait passer pour une grande comique auprès de mes filles qui se moquent de moi et font des paris quand j’entre dans un magasin alimentaire en disant : « J’en ai pour une minute »…

A ça deux raisons :

1/ Il y a les choses dont on a besoin tout le temps, la farine et le beurre pour les brioches, le sucre glace pour les macarons, et je sais que j’en ai déjà 3 à la maison mais on ne sait jamais, si j’en ai besoin d’un coup, c’est bien d’en avoir des quantités : c’est ce que mon mari appelle : « les achats pour tenir un siège ». On peut se moquer, le jour où j’ai du monde à manger, je ne suis jamais prise de cours, je peux les nourrir pour plusieurs mois et c’est rassurant de se dire qu’on n’aura pas besoin de sortir avant Noël…

2/ Il y a les choses dont on n’a pas besoin mais « c’est une super occasion spéciale en promotion et tiens j’y pense c’est une super idée mais oui et si je faisais ça !!! » Ce sont mes achats impulsifs, et aujourd’hui c’est un poulet…

Me revoilà devant mon poulet, les yeux dans son bréchet : « Qu’est ce que je vais bien faire de toi ? ». Pour m’aider, je me plonge dans le Larousse « Comme un chef », qui comporte une belle somme de bases et techniques. J’ai là une idée de poulet braisé en cocotte, et là, pouf pouf, je sors ma cocotte : une fois mon poulet désossé à cru (fastoche, je suis les jointures comme je l’ai appris chez mon Maître Eric Sapet…..), je le fais revenir avec ail, oignons, et lardons, puis je verse un verre de bon vin rouge apporté par mes copines Véro-Caro lors de notre dernier gueuleton, et là je développe avec mon frigidaire : foies de volaille, purée de tomates, bouillon de légumes, pommes de terre et carottes. Au final, c’est une daube de poulet, superbe avec des pâtes (notamment des ravioles de romans saupoudrées de parmesan.)

Comme d’hab, l’achat impulsif me mène vers des sentiers inconnus… C’est drôle, la cuisine impro…

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