Mes pelerinages culinaires autour de Bourbonne les Bains

Et voilà, c’est toujours pareil, je cueille, je cueille, et j’oublie que chaque seau contient 4 kg…

Chaque année, nous allons à Bourbonne dans la maison familiale, (Bourbonne les Bains, en Haute Marne…) et on se rend en pèlerinage à Hennezel afin de cueillir myrtilles et groseilles pour la confiture de l’année… Par contre, là je me suis un peu laissée déborder… On était nombreux à cueillir.. « Anne, il t’en faut encore ? » Ma foi, je ne sais pas, allez-y on en fera toujours quelque chose… » Et après on se retrouve avec 4 kg de groseilles, 14 kg de myrtilles et un peu de cassis, juste pour 2 pots… Et voilà à quoi ça ressemble :

Alors on achète des tas de pots vides, et on passe ses journées à faire prendre la nappe… Mais malgré tout, je la trouve toujours un peu trop liquide : certains ont-ils un truc à me donner pour éviter ça ? pourtant, j’ai testé une partie avec cuisson un peu prolongée et une nappe vérifiée au frais, mais au final trop liquide, et une autre avec du Vitpris, selon la recette exacte : idem, trop liquide… Un truc ? On a aussi fait des myrtilles au sirop, des jus, des faisselles aux myrtilles, des groseilles au sucre… Et des tartes, des tartes, des tartes... (on saupoudre le fond de pâte sablée avec de la poudre d'amandes, on met un bon kg de myrtilles, recouvertes de mélange crème-2 oeufs - sucre) On ne s’en lasse pas.

Ensuite, autre pèlerinage, celui du restaurant le Couvent des Cordeliers aux Petits Thons http://couventdescordeliers.monsite-orange.fr/: je ne peux pas monter là-haut sans y manger la poêlée du laboureur ou le raquelot au kirsch.

Edith, grande prétresse de la cuisine du Couvent, n’aime rien de notre livre de cuisine (Mes cours de cuisine - Eric Sapet – Ed du Chêne), ni le foie gras, ni le saumon, mais le veut quand même : cette grand créatrice de recettes aime se donner des idées, aime faire plaisir, même si ça ne lui plait pas, « à elle ».

La jeune Claire trouve qu’ « il n’y a pas assez de crème ni de patates dans la cuisine d’Eric », et que « ça n’est pas de la cuisine de chez nous »…

Edith nous donne avant de partir un pot de crème fraiche, de la vraie, pour faire la géniale « salade vosgienne » : laitue, crème, vinaigre, emmental, lardons, pain… Un bonheur, vraiment tout le goût de chez moi. (mais elle est toujours meilleure au Couvent…) La crème a bien tenu le choc du voyage, elle est trop bonne… Merci Edith ! Nous voici repartis demain pour la Drôme : que vais-je pouvoir cueillir là-bas ???